Vous envisagez de démissionner pour créer votre entreprise ? Découvrez les éléments clés à connaître avant de franchir le pas dans cet article complet et instructif !
Chaque salarié ambitieux ayant un sens de l’entrepreneuriat songe tôt ou tard à créer sa propre entreprise pour mettre en valeur ses qualités de leadership, mais aussi chercher de l’autonomie. Mais pas que, l’idée entreprendre peut aussi être une continuité pour les expériences qu’il a acquises et qu’il veut mettre en action.
Avant de penser à lancer son activité, il est primordial de bien réfléchir comment procéder et l’étape naturelle qui doit se faire est de démissionner pour le salarié en C.D.I ou attendre jusqu’a la fin du contrat pour le salarié en C.D.D.
Sommaire :
Réfléchir à la meilleure formule pour la rupture
Le risque de quitter le poste pour un salarié est plus ou moins élevé, car ce dernier risque de perdre une carrière professionnelle, mais aussi le fait de ne pas trouver un job meilleur en cas d’échec dans la création de son entreprise.
La démission, comme nous l’avons indiqué, est le premier pas qui doit se faire avant d’entamer la création de son entreprise. Pour cela, on vous explique quelques formules qu’on estime raisonnables pour mettre fin à votre collaboration avec votre employeur.
Demander un congé pour minimiser les risques
L’une des démarches les moins risquées pour quitter son poste et créer son entreprise est de demander un congé création d’entreprise auprès de son employeur qui dure une année. L’employé aura la garantie de retrouver son poste ou son équivalent dans le cas où son projet personnel n’aboutit pas. Inconvénient majeur dans cette possibilité, c’est que l’employeur n’est pas dans l’obligation de rémunérer ou indemniser son employé.
Songer à une rupture conventionnelle
La rupture conventionnelle ouvre la possibilité au salarié de percevoir une allocation de chômage. C’est une démarche qui consiste à rompre un contrat de travail comme convenu dans l’accord signé entre l’employeur et l’employé. Il y a un inconvénient et c’est irréversibilité de l’action menée par le salarié puisque aucun retour au poste ne peut être espéré.
Établir un contrat de travail à mi-temps pour créer son entreprise
Le contrat à temps partiel permet au salarié à la fois de générer du temps pour son projet et garder une rémunération. Une lettre doit être émise à l’employeur et dans laquelle l’employé demande un contrat à temps partiel. Dès que l’entreprise est mise sur les rails, le salarié doit penser à trouver un accord pour rompre son engagement, soit par démission classique ou chercher une rupture conventionnelle.
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Quel statut pour l’entreprise créée après démission ?
Deux chemins sont possibles dans le but de lancer un projet mûrement étudié avec un business plan bien établi. Les deux statuts juridiques sont soit entreprise individuelle soit société commerciale. Chaque formule présente des inconvénients et avantages, tout dépend de la vision de la personne qui veut se lancer dans son activité.
La microentreprise
La microentreprise représente une alternative idéale après démission, car cette formule comprend une comptabilité très fluide et des formalités allégées. Le chiffre d’affaires déclaré chaque mois ou trimestre est plafonné et peut constituer un frein pour le développement de la microentreprise. Le statut de TNS (travailleur non salarié) est attribué et permet d’être rattaché à la sécurité sociale.
Différence entre entreprise individuelle et entreprise individuelle à responsabilité limitée
Le principal avantage de l’EIRL en comparaison avec l’EI est la possibilité de bénéficier d’une protection de patrimoine par le biais d’une déclaration d’affectation liée à l’activité professionnelle. Dans le cas où vous optez pour le réel, des bénéfices sur l’import seront imposés et l’entrepreneur aura le titre de TNS (travailleur non salarié).
Le statut de société commerciale
Il existe trois types de statut à prévoir, à savoir, société à responsabilité limitée (SARL), société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) et la société par actions simplifiée (SAS). Les types de statuts cités présentent des avantages communs :
- Le capital social n’est pas exigé ;
- la liberté de choix entre les régimes fiscaux d’imposition sur bénéfices, à savoir IR ou IS ;
- le titre de gérant TNS ou salarié vous offre le statut TNS.
Par contre, des inconvénients sont à citer :
- Démarches administratives lourdes et coûteuses (exemple : rédaction du statut juridique ou le dossier comprenant l’immatriculation du CFE) ;
- une comptabilité pointilleuse et lourde ;
- en cas de non versement de rémunération, vous devez prendre en charge les cotisations sociales minimales.