La cybersécurité est devenue un enjeu que toute entreprise se doit de prendre au sérieux. Avec les fraudes financières, les fuites de données sensibles et le piratage de la propriété intellectuelle, les cyber-risques sont multiples et leurs impacts potentiellement dévastateurs. Malheureusement, nombre d’organisations peinent encore à se prémunir efficacement contre ces dangers grandissants.
Sommaire :
La protection des données confidentielles : un impératif
Les données sont le nouvel or noir de l’économie moderne. Les informations personnelles des clients, les secrets industriels, ou encore les bases de données stratégiques ont une valeur inestimable pour les entreprises. Cependant, ces trésors immatériels attirent également les convoitises et font l’objet de cyberattaques de plus en plus fréquentes et sophistiquées.
Il est donc essentiel pour toute structure de se doter d’une stratégie solide afin de sécuriser ces actifs précieux. Bien évidemment, les technologies existent. Encore faut-il les déployer à bon escient, les maintenir à jour et former les collaborateurs aux bons usages. L’humain reste le maillon faible de la chaîne, d’où l’importance de la sensibilisation et de faire appel à des pros comme pentest.
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Sécuriser les transactions financières : une nécessité vitale
La sécurisation des transactions financières est un autre domaine critique, et ce, qu’il s’agisse de paiements en ligne ou de flux bancaires internes. Les techniques de phishing et d’hameçonnage ne cessent de se sophistiquer, usurpant des identités pour détourner des fonds ou des données bancaires. Les logiciels malveillants infestent insidieusement les systèmes d’information pour réaliser des virements frauduleux.
Face à ces menaces protéiformes, la cybersécurité des services financiers représente un enjeu de survie. Tous les moyens doivent être mis en œuvre pour blinder les transactions. En effet, la réputation d’une institution financière peut être irrémédiablement entachée par des failles dans ce domaine très sensible.
Même les startups FinTech, qui bousculent le secteur bancaire par leur agilité, doivent intégrer la cybersécurité dès les premiers stades de leur développement. Négliger cet aspect vital, c’est prendre le risque de disparaître aussi vite qu’on est apparu.
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Préserver sa propriété intellectuelle : un combat de chaque instant
Aujourd’hui, la propriété intellectuelle est plus précieuse que jamais. Elle est le fruit d’importants investissements en R&D et peut malheureusement être dérobée en quelques clics par des cybercriminels ou des concurrents déloyaux.
Les dommages sont considérables, qu’il s’agisse de pertes financières directes ou d’atteinte à l’image de marque. D’où l’absolue nécessité de protéger ce capital immatériel par tous les moyens. Vous pouvez par exemple miser sur :
- le contrôle d’accès gradué selon le niveau de confidentialité ;
- les filigranes numériques ;
- la stéganographie, etc.
Même après leur commercialisation, les produits doivent être sécurisés, à l’instar des DRM qui contrôlent l’utilisation des contenus numériques. En effet, les tentatives de contournement sont légion. Face à cet enjeu stratégique, la cybersécurité doit mobiliser toutes les expertises, juridiques comme technologiques.
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Les cyber-risques : une menace grandissante à ne pas sous-estimer
Les exemples récents de ransomwares qui paralysent des hôpitaux ou des fuites massives de données personnelles l’ont tristement démontré : les cyberattaques peuvent mettre à genoux toute organisation en quelques heures à peine.
Face à des assaillants de plus en plus déterminés et inventifs, dont certains sont parrainés par des États, nul n’est à l’abri. Se convaincre du contraire serait une erreur fatale. Tous les secteurs sont concernés, quelle que soit la taille de la structure.
Outre les impacts financiers directs, les atteintes à l’image et à la réputation peuvent entraîner des conséquences durables et saper la confiance des clients et des partenaires.
Il est donc impératif de réaliser une analyse de risques pragmatique, en partant du postulat que l’incident finira par survenir. Cela afin d’identifier les failles et les scénarios catastrophes pour mieux s’y préparer.
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Des investissements indispensables en cybersécurité
Compte tenu des enjeux, il peut sembler étonnant que de nombreuses organisations rechignent encore à investir massivement dans leur cybersécurité. Pourtant, les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon l’ANSSI, le coût moyen d’une cyberattaque en France s’élève à 1,8 million d’euros par an pour une grande entreprise.
Donc, les dépenses en prévention et protection peuvent paraître dérisoires. Bien que des solutions existent pour pallier cela, il reste à les financer correctement et à ne pas considérer la cybersécurité comme un centre de coût, mais bien comme un facteur clé de survie à l’ère numérique.
Les directions financières doivent intégrer cette donnée pour permettre aux DSI et aux RSSI de mener à bien leur mission.